On se souvient très bien de ces paroles : « Vole, vole mon amour… Puisque rien ne te soulage, vole à ton dernier voyage ». Sorti en 1995, le titre Vole écrit par Jean Jacques Goldman pour Céline Dion était un hommage à sa nièce Karine décédée 2 ans plus tôt seulement à l’âge de 16 ans. Cette dernière souffrait de la mucoviscidose, une maladie connue du grand public puisqu’elle a aussi été fatale à Grégory Lemarchal. La star québécoise a récemment abordé cet épisode douloureux de sa vie à travers des mots très émouvants…
Les mots très touchants de Céline Dion
À l’époque, la diva canadienne venait tout juste de connaître l’explosion de sa carrière internationale puisqu’elle interprétait la chanson-thème d’un des classiques de Disney La Belle et la Bête aux États-Unis. En France, elle faisait un carton avec le titre Ziggy. Cependant, dans l’ombre de ce succès se déroulait l’un des drames les plus marquants de sa vie : la mort de sa nièce Karine à peine âgée de 16 ans.
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Malgré les drames qui se sont succédés dans sa vie notamment la perte de son père Adhémar en 2003, de son mari René et de son frère Daniel en 2016 et plus récemment de sa mère Thérèse en cette année 2020, la star de 52 ans reste toujours très marquée par la perte de sa jeune nièce. Elle a toujours eu beaucoup de mal à interpréter le titre ‘‘Vole’’ sur scène… « Un soir, elle était tellement émue après avoir chanté ‘Vole’, dédiée à sa nièce décédée, qu’elle est partie et ne revint pas », s’est rappelé le réalisateur Érick Benzi, dans les colonnes du Parisien.
Une période difficile pour la star québécoise
Près de 30 ans plus tard, cet évènement reste toujours douloureux pour la star qui a profité le 15 novembre dernier lors de la journée mondiale de la philanthropie, pour appeler à soutenir le CHU Sainte-Justine où la jeune adolescente avait été traitée. Elle en est la marraine depuis août 1993 soit 3 mois après le décès de sa nièce, preuve de son engagement dans la lutte contre ce mal.
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Malgré le temps qui est passé depuis le décès de Karine, la chanteuse garde encore dans son cœur la douleur de cette tragique disparition. Elle ne peut s’empêcher de penser aux autres personnes qui sont dans la même situation que sa nièce il y a quelques années. « Aujourd’hui, je pense aux autres patients comme ma Karine et je me dis : qu’est-ce que ce sera d’être un enfant malade, de recevoir des soins et de grandir dans 30 ans ? Quelle sera notre rétrospective ? », s’est-elle également demandée, le cœur lourd.
Plus déterminée que jamais
« Très tôt dans ma vie, avant même d’avoir des enfants, j’ai compris combien investir en pédiatrie pouvait être porteur d’avenir et d’espoir », avait écrit la veuve de René Angélil sur le site de la structure. Elle ajoute qu’à chaque fois qu’elle revient à Sainte-Justine, elle peut constater à quel point les recherches évoluent, le nombre de progrès qui a été fait et le côté très humain du personnel qui contribue grandement à l’excellence de l’établissement.
Des révélations très émouvantes au travers desquelles on peut voir à quel point la maman de René-Charles et des jumeaux Nelson et Eddy soutient toujours énergiquement l’une des causes qui lui tiennent le plus à cœur. Elle est plus que jamais déterminée à pérenniser cette œuvre en mémoire de Karine sa nièce bien-aimée.